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Pierre Jadin (rh.2002) découvre la F1

Image de l'actualité On sort souvent de Saint-Roch avec comme idée en tête de faire la médecine, le droit, … mais aussi ingénieur. Pierre Jadin (rhéto 2002) est sorti avec ce dernier but en tête.

Lorsqu’il réalisait son double diplôme Ulg - Cranfield University, il dut réaliser un travail de fin d’études qui ne se conclut finalement pas. Il prit donc contact avec un des ingénieurs du Team Toyota F1 pour savoir en quoi consistait le travail d’ingénieur.



Pierre soumit alors à son superviseur l’idée qu’il pourrait réaliser son « TFE » lors d’un stage chez Toyota Motorsport GMBH à Cologne. Ce dernier accepta car le sujet proposé restait le même qu’initialement prévu : le système de freinage.

Il partit donc pour environ six mois à Cologne, où son travail au sein du team consiste à la simulation de freinage. Durant ce stage, il découvrit d’autres cultures vu la diversité des nationalités des employés et put également constater les budgets nécessaires pour courir dans le grand cirque de la F1. Il est malgré tout difficile pour lui de décrire l’ambiance au sein du team car il n’en est qu’à sa première expérience qui sera, il l’espère, très enrichissante et concluante. Il en dit : « Il règne un esprit de compétition. Tout le monde essaye d’apporter sa pierre à l’édifice malgré que certains commencent à être découragés, vu le manque de résultats du team. Cependant, il ne faut pas oublier que Toyota F1 est un team relativement jeune et manque donc d’expérience. Sinon, il y a une très bonne relation entre les ingénieurs, les managers, les mécanos, … »

Malgré son statut de stagiaire, cela lui arrive fréquemment de rester plus de dix heures devant son ordinateur. Mais cela est très motivant car c’est en travaillant et en écoutant qu’il pourra acquérir un maximum d’expérience. Il arrivera ainsi peut-être un jour à obtenir un poste de rêve, mais truffé de responsabilités : ingénieur de piste.

Cette expérience ne peut être qu’un plus dans son parcours car, c’est sûr, il n’est pas toujours possible de réaliser son TFE dans un cadre et un domaine aussi prestigieux. L’espoir concernant l’avenir est donc là, car c’est peut-être grâce à cette expérience que Pierre Jadin s’ouvrira les portes du sport automobile et en particulier celles de la Formule 1.

Par Aude BASTIN (6B) et Marie-Cécile HECK (6C)

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