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Du collège Saint-Roch à l’université d’Oxford…

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L’un de nos anciens élèves, Tobias Hautekiet (rhéto 2013), est désormais étudiant à la prestigieuse université d’Oxford, en Angleterre. Tobias nous a récemment fait parvenir le texte ci-dessous. Un grand merci à lui. Et toutes nos félicitations !


Lors du début de ma dernière année à Saint-Roch, je me suis mis à réfléchir sur ce que je voulais faire après. Quant à ce qui m’intéressait, c’était clair : les langues classiques. Depuis ma première année avec madame Berleur et monsieur Georges, je savais que rien ne me passionnerait autant que d’étudier le latin et le grec. Cependant, je savais bien que cela ne m’offrirait pas un million de débouchés possibles. Étant à moitié anglais, le nom d’Oxford me vint à l’esprit dans un moment de vanité alors que je me renseignais sur internet. Il fallait faire un examen d’entrée, et en cas de réussite il fallait passer un week-end à Oxford pour qu’ils m’évaluent personnellement avec une longue et intimidante conversation (et en plus, il fallait réussir les examens de fin d’année avec une note globale de « B »). Je pris la décision d’essayer. En cas d’échec, j’avais la possibilité de m’inscrire en droit ou en économie (mes alternatives plus pratiques) en Belgique.

Madame Berleur et monsieur Georges firent avec moi les exemples d’examens figurant sur le site internet d’Oxford et ils me donnèrent des livres bilingues (latin-français) pour que j’arrive à lire plus rapidement. En plus, madame Berleur accepta de remplir tous les documents nécessaires (et il y en avait beaucoup : lettres de recommandation, résumé des critères de réussite à St-Roch et même une prédiction de mes cotes !). J’ai eu la chance de pouvoir annoncer à mes professeurs antiques (de langue antique je veux dire !) ce qui, quelques mois plus tôt, paraissait totalement impossible : j’avais été accepté !

J’ai maintenant fini ma première année et j’en ai encore trois devant moi. J’ai adoré étudier Cicéron et les philosophes présocratiques, dont le goût d’en découvrir toute la profondeur m’était venu grâce à St Roch. J’ai passé une année géniale et j’ai rencontré de très bons amis. Cependant, en étant le seul Belge de notre université, ma prononciation du grec et du latin diffère beaucoup des autres (qui aurait su que le grec ancien-anglais soit tellement différent du grec ancien-français !). En somme, c’est clair que sans Saint-Roch, je n’aurais pas eu l’enthousiasme et la passion pour faire les classiques, ni l’aide qui m’a permis de réussir jusqu’à présent. Je touche du bois !

Tobias Hautekiet (rhéto 2013)




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