866 jeunes sur un texte latin vieux de plus de 2000 ans
Ce mercredi 4 mars, cinq élèves de rhétorique option «latin» ont participé aux XXIVe Rencontres Latines sous la houlette de leur professeur Jean-Marie Deroanne. L'objectif principal de ce concours est de permettre à de jeunes latinistes de tous horizons de se mesurer les uns aux autres autour d’un texte de Cicéron, qu’ils doivent traduire. Il s’agira aussi de sélectionner les étudiants francophones qui représenteront la Belgique lors de la vingt-neuvième édition du "Certamen Ciceronianum Arpinas", concours international de version latine qui se tient chaque année, à Arpino, petit village du sud de Rome où naquit Cicéron en 106 Av. J.-C.
La journée avait mal commencé: retardée par un embouteillage, notre «dream team» arrive sur les lieux du concours avec plus d’une demi-heure de retard! Les Saint-Rochis prennent enfin place parmi les participants: 866 jeunes gens de tous les styles, toutes les couleurs, toutes les origines,… «planchant» sur un texte latin vieux de plus de 2000 ans. Serrés comme des sardines dans trois amphithéâtres des facultés Saint-Louis de Bruxelles, ils toussotent, se grattent la tête, mordillent leur crayon, feuillettent un dictionnaire,… pour extraire la substantifique mœlle de la prose de ce génie de l’éloquence.
Il s’agissait, cette année, de traduire un extrait du traité «Sur la vieillesse» intitulé «Pour un pacte intergénérationnel» : un réquisitoire fort actuel contre le «jeunisme» ambiant.
Oubliés, langage sms et émoticônes! Il faut faire de belles phrases, dans un français impeccable et avec une orthographe sans faille, tout en respectant rigoureusement la pensée de l’auteur.
Après deux heures d’effort, c’est autour d’un hamburger (O tempora, O mores…) que nos jeunes et leur professeur ont échangé leurs impressions: une épreuve difficile mais une expérience riche et intense. Pas de candidat pour Arpino cette année, mais – plus que jamais! - quelle satisfaction de voir que les langues anciennes peuvent rassembler les foules!
Il s’agissait, cette année, de traduire un extrait du traité «Sur la vieillesse» intitulé «Pour un pacte intergénérationnel» : un réquisitoire fort actuel contre le «jeunisme» ambiant.
Oubliés, langage sms et émoticônes! Il faut faire de belles phrases, dans un français impeccable et avec une orthographe sans faille, tout en respectant rigoureusement la pensée de l’auteur.
Après deux heures d’effort, c’est autour d’un hamburger (O tempora, O mores…) que nos jeunes et leur professeur ont échangé leurs impressions: une épreuve difficile mais une expérience riche et intense. Pas de candidat pour Arpino cette année, mais – plus que jamais! - quelle satisfaction de voir que les langues anciennes peuvent rassembler les foules!
Par Anne Berleur