Saint-Roch Ferrières Saint-Roch Ferrières Photo Saint-Roch Ferrières

Ambiance folle et bonne rigolade en 2ème A

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Cette année-ci, le week-end de classe des 2A avait un petit air de sports d’hiver. L’habituel splendide écrin que constitue le pays de Moulin-du-Ruy était rehaussé, dès le samedi matin, d’un épais manteau de neige, immaculée jusqu’à ce que nos jeunes adolescents ne s’en emparent pour des jeux aussi vieux que le monde.

Étonnamment, aucun groupe ne s’est perdu pendant la balade nocturne du vendredi, effectuée avec la participation exceptionnelle de Mme Grube. Le samedi matin, nos jeunes devaient s’acquitter des épreuves physiques d’un jeu en deux parties intitulé « la tête et les jambes » : mais personne n’avait prévu d’y inclure « les roues » ni imaginé l’épreuve la plus éprouvante pour les muscles : sortir d’un chemin enneigé une voiture non équipée de pneus neige d’un couple hollandais un peu paumé.

L’après-midi : des défis aussi originaux que compliqués, comme dresser une tente berbère en plein Atlas (vu la neige) avec déguisements pour l’équipe et thé chaud pour tous (le mouton requis pour le bonus a été remplacé par un chien-pas-de-berger-hélas !) ; ensuite, le volet intellectuel de « la tête et les jambes » puis la préparation de la soirée ; laquelle s’est déroulée en trois temps : un blind test, un concours de chorégraphie et deux anniversaires à célébrer.

Le spirituel ne fut pas négligé grâce à l’eucharistie dominicale suivie d’un apéritif : un élève m’ayant fait remarquer que le prêtre n’avait pas communié réellement aux deux espèces - vu qu’il gardait le vin pour lui tout seul - , nous avons sorti le grand jeu et le cidre de pêche.


Des promenades aux jeux de neige en passant par quelques disputes ou amourettes, grands sourires et airs timides, services rendus spontanément ou un peu moins, ce fut un week-end réellement riche sur le plan humain : certains, je veux le croire, en reviendront un peu plus grands, même s’ils ne le savent pas encore nécessairement.

Et puis, il y avait Louis (M. Sevrin) et Gene (Mme Angenot), mes comparses depuis si longtemps : lui, l’âme de cette activité qui en est à sa 26e année ; elle, notre complice fidèle, bien que n’appartenant pas à notre Collège : merci à eux.


J.-L. Georges


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