Ariste Wouters était un homme de bien
Ariste Wouters, ancien éducateur à l’internat de Saint-Roch, actuel directeur de «La Teignouse», est décédé ce 10 novembre.
Ariste a perdu son dernier combat, un des seuls qu’il ait jamais livré pour lui-même. Atteint d’un cancer, il continuait encore à se battre autant qu’il le pouvait pour parvenir à terminer quelques projets qui lui tenaient à cœur. Les internes des années 80 se souviennent sans doute d’Ariste. Une personnalité forte, attachante, pétrie de convictions. Un homme d’action et de combats particulièrement sensible à la problématique des jeunes en difficulté.
Ariste a perdu son dernier combat, un des seuls qu’il ait jamais livré pour lui-même. Atteint d’un cancer, il continuait encore à se battre autant qu’il le pouvait pour parvenir à terminer quelques projets qui lui tenaient à cœur. Les internes des années 80 se souviennent sans doute d’Ariste. Une personnalité forte, attachante, pétrie de convictions. Un homme d’action et de combats particulièrement sensible à la problématique des jeunes en difficulté.
Au centre des préoccupations, c’est toujours la personne, l’Humain qui a prévalu avant toute autre considération. Ariste croyait aux individus, en leurs capacités à évoluer positivement, en leurs ressources.
Il savait écouter, entendre les plus démunis, les plus paumés, comprendre leurs besoins et imaginer avec eux ce qu’il convenait de faire.
Il a très tôt compris que des problèmes de société aussi complexes que la violence, la toxicomanie, la délinquance, la pauvreté, l’exclusion n’avaient pas de solutions locales. C’est pourquoi il a toujours été fermement persuadé du bien fondé d’envisager en réponse des actions régionales, cohérentes, animées de discours clairs et fermes.
C’était un visionnaire. Nous nous remémorerons souvent et longtemps ses prises de position à contre-courant de l’état d’esprit général. Cela lui a parfois valu de fortes inimitiés. Il disait les choses comme il les sentait, tentant de convaincre. Mais nous n’avons pas souvenir qu’il n’ait pas vu juste. Il a seulement parfois eu le tort d’avoir vu juste trop tôt. Et de l’avoir dit.
Il aimait l’image du phare, symbole de «sa» Teignouse, celle d’Ourthe-Amblève, qu’il portait à bras-le-corps, en ayant eu l’intelligence de comprendre que ce ne pouvait plus être le projet d’un seul homme.
Sa disparition aura un retentissement régional important dans toute la zone Ourthe-Amblève où il était unanimement reconnu comme un homme de bien. Un grand nombre de jeunes de notre région le porteront encore longtemps dans leur cœur.
Il savait écouter, entendre les plus démunis, les plus paumés, comprendre leurs besoins et imaginer avec eux ce qu’il convenait de faire.
Il a très tôt compris que des problèmes de société aussi complexes que la violence, la toxicomanie, la délinquance, la pauvreté, l’exclusion n’avaient pas de solutions locales. C’est pourquoi il a toujours été fermement persuadé du bien fondé d’envisager en réponse des actions régionales, cohérentes, animées de discours clairs et fermes.
C’était un visionnaire. Nous nous remémorerons souvent et longtemps ses prises de position à contre-courant de l’état d’esprit général. Cela lui a parfois valu de fortes inimitiés. Il disait les choses comme il les sentait, tentant de convaincre. Mais nous n’avons pas souvenir qu’il n’ait pas vu juste. Il a seulement parfois eu le tort d’avoir vu juste trop tôt. Et de l’avoir dit.
Il aimait l’image du phare, symbole de «sa» Teignouse, celle d’Ourthe-Amblève, qu’il portait à bras-le-corps, en ayant eu l’intelligence de comprendre que ce ne pouvait plus être le projet d’un seul homme.
Sa disparition aura un retentissement régional important dans toute la zone Ourthe-Amblève où il était unanimement reconnu comme un homme de bien. Un grand nombre de jeunes de notre région le porteront encore longtemps dans leur cœur.
Par Inspiré de Ph. Et de «La Teignouse»