De la cour dite «des marronniers»
Avis de recherche. Double même! Personnellement, en dehors de leur imposante ramure permettant une large protection et de leur caractère au départ exotique, je n’ai pas trouvé l’origine de l’immense succès des marronniers pour verduriser les cours de récréation de nos écoles en particulier et des espaces publics en général. Tout renseignement à ce sujet peut être communiqué à l’adresse sousdirecteur@saintrochferrieres.be. Par ailleurs, concernant «nos» marronniers de la cour du même nom, quand ont-ils été plantés? Ils sont certes vénérables mais leur âge m’est inconnu. Des documents et des traces au sol les montrent beaucoup plus nombreux au départ. Un récent, et très agréable, don d’un album de photos de religieuses ayant vécu à Saint-Roch de 1938 à 1956 les illustre devant des arbres dans toute leur vigueur et leur relative jeunesse (une soixantaine d’années sur leurs deux siècles d’espérance de vie?).
Avis nécrologique...
Avis nécrologique...
Imprévisibles! Voilà le diagnostic sans appel de l’agent du DNF, aussi ancien élève, venu examiner l’état sanitaire de nos chers végétaux. Les faits allaient rapidement lui donner raison puisque, trois jours après sa visite, deux grosses branches décidaient de quitter leur tronc sans crier gare… à une heure, heureusement, où la cour était déserte. Ce qui nous vaut aujourd’hui une décoration insolite de barrières Nadar,
isolant la partie boisée de l’espace de jeux. Suite à cette visite et à ce constat, le verdict est tombé… Quoiqu’il nous en coûte sentimentalement, ces arbres vivent leurs dernières heures…
Avis de naissance. C’est que la visite dudit agent s’inscrivait dans un beau projet approuvé par le Pouvoir
Organisateur, exposé à l’ensemble des professeurs, décortiqué par l’équipe des éducateurs et des membres du
CPPT… et à peine révélé aux élèves: la rénovation complète de la grande cour de récréation ! Les derniers à avoir foulé cette surface chargée de souvenirs partageront notre conviction qu’il ne s’agit pas là d’un soudain caprice de désir de luxe. Un superficiel coup d’œil vaut toutes les démonstrations. Or donc, un bureau d’études nous a esquissé le futur : un espace recouvert de tarmac avec terrains de sports, un espace vert de détente méditative (?), un autre de rassemblement en pavés, devant le préau, le « grand mur à la Vierge » sablé et rejointoyé, l’autre, vers le potager, diminué en hauteur et relié par un escalier aux aires de beach-volley (elles aussi complètement rénovées). Voilà pour l’essentiel. Qui devrait assurer convivialité et sécurité.
Un juvénile enthousiasme nous a laissé entrevoir un moment cette réalisation pour la fin du mois de juin’. Las, c’était sans compter sur les aléas des procédures et des administrations. Ce sera donc pour ce mois d’octobre.
Avec quelques provisoires changements d’habitudes et sans doute quelques inconvénients toujours liés « aux grands chambardements ». J’allais passer sous silence un petit détail : la facture globale (sur fonds propres) sera imposante ! Et même, en regard de nos budgets, colossale! Toutes les ressources sont donc mobilisées… et mobilisables.
La guerre des marrons n’aura plus lieu… Mais les compensations vertes seront bien présentes et bien
vivantes. D’aucuns se mettent à rêver de ginkgo biloba (retour à la première phrase ?), d’autres et parfois les mêmes, de la reconstitution d’un vrai verger, à l’emplacement où il s’épanouissait naguère… Bref, l’avenir est en marche…grâce au concours de toutes les forces vives. Chute assez bateau j’en conviens, mais tellement appropriée à notre grand navire…
isolant la partie boisée de l’espace de jeux. Suite à cette visite et à ce constat, le verdict est tombé… Quoiqu’il nous en coûte sentimentalement, ces arbres vivent leurs dernières heures…
Avis de naissance. C’est que la visite dudit agent s’inscrivait dans un beau projet approuvé par le Pouvoir
Organisateur, exposé à l’ensemble des professeurs, décortiqué par l’équipe des éducateurs et des membres du
CPPT… et à peine révélé aux élèves: la rénovation complète de la grande cour de récréation ! Les derniers à avoir foulé cette surface chargée de souvenirs partageront notre conviction qu’il ne s’agit pas là d’un soudain caprice de désir de luxe. Un superficiel coup d’œil vaut toutes les démonstrations. Or donc, un bureau d’études nous a esquissé le futur : un espace recouvert de tarmac avec terrains de sports, un espace vert de détente méditative (?), un autre de rassemblement en pavés, devant le préau, le « grand mur à la Vierge » sablé et rejointoyé, l’autre, vers le potager, diminué en hauteur et relié par un escalier aux aires de beach-volley (elles aussi complètement rénovées). Voilà pour l’essentiel. Qui devrait assurer convivialité et sécurité.
Un juvénile enthousiasme nous a laissé entrevoir un moment cette réalisation pour la fin du mois de juin’. Las, c’était sans compter sur les aléas des procédures et des administrations. Ce sera donc pour ce mois d’octobre.
Avec quelques provisoires changements d’habitudes et sans doute quelques inconvénients toujours liés « aux grands chambardements ». J’allais passer sous silence un petit détail : la facture globale (sur fonds propres) sera imposante ! Et même, en regard de nos budgets, colossale! Toutes les ressources sont donc mobilisées… et mobilisables.
La guerre des marrons n’aura plus lieu… Mais les compensations vertes seront bien présentes et bien
vivantes. D’aucuns se mettent à rêver de ginkgo biloba (retour à la première phrase ?), d’autres et parfois les mêmes, de la reconstitution d’un vrai verger, à l’emplacement où il s’épanouissait naguère… Bref, l’avenir est en marche…grâce au concours de toutes les forces vives. Chute assez bateau j’en conviens, mais tellement appropriée à notre grand navire…
Par Joseph REMACLE,