Du latin jusqu'à Trêves
Vendredi passé fut une belle journée. Le soleil brillait et nous emmenions nos 85 élèves du cours de latin de deuxième année à Trèves pour un véritable voyage dans le temps.
Parler de Trèves n’est pas facile tant il y aurait à dire. Capitale par intérim de l’Empire romain au 4e siècle après Jésus Christ, ville témoin de tout ce que l’architecture chrétienne a pu construire de plus beau, berceau de Karl Marx et de la gauche politique et, tout simplement, petite cité de la Moselle au charme indéniable qu’on peut visiter aussi en famille tant la promenade sur le piétonnier y est agréable.
Et nos élèves ont pu goûter à tout cela.
De la Rome antique ils ont découvert les vestiges les plus importants : pour en apprécier le génie militaire, ils ont investi la Porta Nigra, redoutable porte d’enceinte, unique en son genre dans tout l’Empire romain ; la Basilique impériale de Constantin pour en comprendre la dimension politique ; les thermes impériaux et l’amphithéâtre pour en illustrer les loisirs.
De la chrétienté, rien que des merveilles : les cathédrale et église Notre-Dame, la première romane et la seconde gothique, siamoises, enchâssées l’une à l’autre autour d’un cloître bucolique ; la superbe église baroque Saint-Paulin et le palais rococo des Princes électeurs dont la façade rose fut rehaussée durant quelques minutes par le charme de plus de 50 Barbies habillées de la même couleur.
De Karl Marx, pas sûr qu’ils aient compris l’importance politique pour Jean-Luc Mélanchon ou le PTB mais ils ont pu par contre en exercer un aspect un peu plus… sportif.
Quant au charme mosellan, ils en ont profité pendant leur temps de midi, pour autant qu’ils ne soient pas restés trop longtemps au MacDo du coin.
Tout cela, ils l’ont découvert à la faveur d’un jeu qui faisait alterner 10 questions culturelles (y compris traductions de textes en latin et en allemand) avec 4 épreuves plus physiques récompensées par une vingtaine de prix aux incontestables qualités gustatives ou littéraires.
Les jours précédant cette sortie de Saint-Roch furent pourtant un peu stressants. Près de 100 élèves de cet âge-là, cela demande un minimum – voire un maximum – de préparation si on veut que la journée soit riche. On ne peut pas se permettre de faire l’impasse sur une journée de cours à la légère, surtout quand les examens approchent et que les journées de congé se suivent. Bien sûr, on les avait mis au parfum ; évidemment, on avait essayé de rendre la découverte de cette ville attrayante. Mais une question se pose toujours : comment allaient-ils se comporter une fois sur place ?
La réponse est simple. Ceux qui ont lu notre petit article sur le voyage des quatrièmes à Rome vont dire que je radote… Peut-être ! Mais radoter positivement est un bonheur ; et celui-là, nous le vivons souvent à Saint-Roch : une fois de plus, le comportement de nos élèves a été exemplaire et même le chauffeur de notre car nous a demandé de les féliciter pour leur attitude. Alors, bravo et merci à eux.
Nous repartirons encore !
Parler de Trèves n’est pas facile tant il y aurait à dire. Capitale par intérim de l’Empire romain au 4e siècle après Jésus Christ, ville témoin de tout ce que l’architecture chrétienne a pu construire de plus beau, berceau de Karl Marx et de la gauche politique et, tout simplement, petite cité de la Moselle au charme indéniable qu’on peut visiter aussi en famille tant la promenade sur le piétonnier y est agréable.
Et nos élèves ont pu goûter à tout cela.
De la Rome antique ils ont découvert les vestiges les plus importants : pour en apprécier le génie militaire, ils ont investi la Porta Nigra, redoutable porte d’enceinte, unique en son genre dans tout l’Empire romain ; la Basilique impériale de Constantin pour en comprendre la dimension politique ; les thermes impériaux et l’amphithéâtre pour en illustrer les loisirs.
De la chrétienté, rien que des merveilles : les cathédrale et église Notre-Dame, la première romane et la seconde gothique, siamoises, enchâssées l’une à l’autre autour d’un cloître bucolique ; la superbe église baroque Saint-Paulin et le palais rococo des Princes électeurs dont la façade rose fut rehaussée durant quelques minutes par le charme de plus de 50 Barbies habillées de la même couleur.
De Karl Marx, pas sûr qu’ils aient compris l’importance politique pour Jean-Luc Mélanchon ou le PTB mais ils ont pu par contre en exercer un aspect un peu plus… sportif.
Quant au charme mosellan, ils en ont profité pendant leur temps de midi, pour autant qu’ils ne soient pas restés trop longtemps au MacDo du coin.
Tout cela, ils l’ont découvert à la faveur d’un jeu qui faisait alterner 10 questions culturelles (y compris traductions de textes en latin et en allemand) avec 4 épreuves plus physiques récompensées par une vingtaine de prix aux incontestables qualités gustatives ou littéraires.
Les jours précédant cette sortie de Saint-Roch furent pourtant un peu stressants. Près de 100 élèves de cet âge-là, cela demande un minimum – voire un maximum – de préparation si on veut que la journée soit riche. On ne peut pas se permettre de faire l’impasse sur une journée de cours à la légère, surtout quand les examens approchent et que les journées de congé se suivent. Bien sûr, on les avait mis au parfum ; évidemment, on avait essayé de rendre la découverte de cette ville attrayante. Mais une question se pose toujours : comment allaient-ils se comporter une fois sur place ?
La réponse est simple. Ceux qui ont lu notre petit article sur le voyage des quatrièmes à Rome vont dire que je radote… Peut-être ! Mais radoter positivement est un bonheur ; et celui-là, nous le vivons souvent à Saint-Roch : une fois de plus, le comportement de nos élèves a été exemplaire et même le chauffeur de notre car nous a demandé de les féliciter pour leur attitude. Alors, bravo et merci à eux.
Nous repartirons encore !
Par J.-L. Georges