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Le jubilé de l’abbé Paul flas

Image de l'actualité Le 12 juillet 1959, l’abbé Paul Flas, de Gemmenich, est ordonné à Liège. Il est envoyé à Saint-Roch en 1967 où il œuvre d’abord comme préfet d’éducation avant d’endosser, à partir de 74, la responsabilité du provisorat dans un Bernardfagne encore marqué par les lourdes plaies des incendies de 64. La tâche de Paul est énorme, mais bien à la mesure de ce prêtre-bâtisseur!
Ce dernier dimanche de juin, les religieuses du Carmel de Mehagne(Embourg), où l’abbé Flas a élu domicile, se sont coupées en 4 pour fêter par surprise le prêtre jubilaire…

Notre photo: l’ancien proviseur salue notre directeur, Benoît Dardenne et notre actuel "proviseur", Joseph Remacle (mais on dira plutôt aujourd'hui: "Sous-directeur de Gestion")



Un jour, au petit-déjeûner, dans le «réfectoire privé» des prêtres qui demeuraient à Saint-Roch, je me souviens encore de cette conversation : « Si je n’étais pas devenu prêtre, dit Paul, je pense que ça m’aurait plu de faire de la politique… ». « Mais, lui répond son ami l’abbé Albert Defossez, que crois-tu donc que tu fais ici pour le moment ?! »
C’est que, entre 1974 et 1986, le proviseur Flas s’est attelé à assainir en profondeur la quasi-totalité des vastes bâtiments de Bernardfagne et à jeter les bases d’une gestion moderne, rigoureuse, rationnelle. En 1984, avec son ami l’architecte René Janssen, il ouvre un énorme chantier en bâtissant un nouveau bâtiment dans la cour des aînés, une salle polyvalente et des classes de sciences… Au même moment, dans le prolongement de la piscine, sur l’espace de l’ancien potager, c’est un nouveau hall multisports qui s’élève.
Sérieux engagement financier et pari osé sur l’avenir! Un pari qui court toujours mais qui est désormais en bonne voie d’être gagné, dès que nous verrons se pointer l’an 2014…

C’est ainsi toute la physionomie du site de Saint-Roch qui s’est vue métamorphosée sous l’impulsion d’un homme qui a souvent, il est vrai, décidé seul, mais dont le résultat aujourd’hui force quand-même à tirer le chapeau bas à un prêtre-bâtisseur qui s’est livré entièrement et qui a osé aller de l’avant.
Pas sûr qu’à 75 ans, à l’âge de la retraite, il n’ait encore quelqu’idée ou projets qui lui trottent dans la tête…
Merci, Paul.

Par Philco

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