Le plaisir de frapper les 3 coups…
L’école, c’est bien plus qu’un prof devant un tableau noir. C’est aussi une ambiance, une manière de vivre, un esprit, un goût de vivre, un dynamisme, un souffle qu’il convient de faire passer. Le théâtre, à cet égard, compte parmi les outils les plus forts qui soient. Et depuis quelque temps, chez nous, le moteur du dynamisme théâtral, c’est lui… L’an passé, comme un tailleur qui travaille à façon, il avait écrit une pièce sur mesure pour nos jeunes, nécessitant l’engagement de comédiens de 12 à 18 ans, sur un thème titillant les pôles d’intérêt de nos ados. Succès ! Cette année, nullement épuisé par le premier exercice –que du contraire-, il remet le couvert en exploitant la même veine. Succès !
Mais l’an prochain, quand-même, il va faire relâche ? Non. Il a d’autres idées… Et puis quelque chose est rené. Un nombre grandissant d’élèves-comédiens attendent la suite, d’autres espèrent avoir leur chance à l’occasion du prochain casting de septembre… une équipe de profs soudée s’est formée autour du projet. Et puis il y a le plaisir, le plaisir de sentir que ça marche, qu’ «on a bon» de faire ça, tout simplement !
Ceci n’empêche pas le travail, les soucis, les heures qu’on ne compte surtout pas… mais le plaisir de sentir qu’on donne vie à quelque chose de fort est à ce prix !
Bon, d’accord, mais ce plaisir, c’est quoi ? Laissons donc une des jeunes comédiennes, Salomé, dire comment elle a vécu ces moments forts…
D'abord le stress.
En coulisses, ça s'agite : on se costume, se maquille, quelques-uns relisent frénétiquement leur texte - comme avant un examen oral, c'est bien connu, ça ne sert à rien, mais ça rassure. On scrute les rangs qui se remplissent, sans trop savoir si l'on préférerait l'intimité ou salle
comble.
Le temps avance. Vite. Trop vite.
Sur scène, allez hop hop ! On croise les doigts une dernière fois pour les superstitieux, et ça y est. Les trois coups.
C'est la bonne ! La vraie, devant un public ! Boum boum dans la poitrine, très fort. Et ça commence. Les répliques s'enchaînent, oui, oui, on y arrive! Et vous savez quoi ? Ben c'est le pied. C'est pas pour rien qu'on dit «jouer». Bon sang, qu'est-ce qu'on a eu peur, mais qu'est-ce qu'on s'amuse !
Après ces mois de répétitions, on les connaît comme notre poche, nos personnages, ils nous collent à la peau. Plus besoin de réfléchir, ça roule tout seul ! Quelques accrocs, par-ci, par-là, un coup d’oeil au souffleur qui s'agite dans son trou exigu, et c'est passé. Sur scène, on n’a plus peur de rien !
La pièce dure deux heures et demi ; c'est long, mais ça passe tellement vite...
Le sourire qui se lit sur nos visages au salut n'est pas feint. C'est la joie de s'être amusés sur scène, la joie des souvenirs des répétitions, la joie des liens qui se sont resserrés dans la troupe, ce sont les applaudissements qui nous font chaud au cœur.
On a remercié ce soir-là et on remercie encore de tout cœur Mme Cawet, M. Gabriel et M. Philippe Remacle, l’auteur de la pièce. Merci à tous trois pour leur travail, leur patience et le temps qu'ils nous ont donné depuis le début de l'année.
Merci, bravo, et surtout à l'année prochaine !
Mais l’an prochain, quand-même, il va faire relâche ? Non. Il a d’autres idées… Et puis quelque chose est rené. Un nombre grandissant d’élèves-comédiens attendent la suite, d’autres espèrent avoir leur chance à l’occasion du prochain casting de septembre… une équipe de profs soudée s’est formée autour du projet. Et puis il y a le plaisir, le plaisir de sentir que ça marche, qu’ «on a bon» de faire ça, tout simplement !
Ceci n’empêche pas le travail, les soucis, les heures qu’on ne compte surtout pas… mais le plaisir de sentir qu’on donne vie à quelque chose de fort est à ce prix !
Bon, d’accord, mais ce plaisir, c’est quoi ? Laissons donc une des jeunes comédiennes, Salomé, dire comment elle a vécu ces moments forts…
D'abord le stress.
En coulisses, ça s'agite : on se costume, se maquille, quelques-uns relisent frénétiquement leur texte - comme avant un examen oral, c'est bien connu, ça ne sert à rien, mais ça rassure. On scrute les rangs qui se remplissent, sans trop savoir si l'on préférerait l'intimité ou salle
comble.
Le temps avance. Vite. Trop vite.
Sur scène, allez hop hop ! On croise les doigts une dernière fois pour les superstitieux, et ça y est. Les trois coups.
C'est la bonne ! La vraie, devant un public ! Boum boum dans la poitrine, très fort. Et ça commence. Les répliques s'enchaînent, oui, oui, on y arrive! Et vous savez quoi ? Ben c'est le pied. C'est pas pour rien qu'on dit «jouer». Bon sang, qu'est-ce qu'on a eu peur, mais qu'est-ce qu'on s'amuse !
Après ces mois de répétitions, on les connaît comme notre poche, nos personnages, ils nous collent à la peau. Plus besoin de réfléchir, ça roule tout seul ! Quelques accrocs, par-ci, par-là, un coup d’oeil au souffleur qui s'agite dans son trou exigu, et c'est passé. Sur scène, on n’a plus peur de rien !
La pièce dure deux heures et demi ; c'est long, mais ça passe tellement vite...
Le sourire qui se lit sur nos visages au salut n'est pas feint. C'est la joie de s'être amusés sur scène, la joie des souvenirs des répétitions, la joie des liens qui se sont resserrés dans la troupe, ce sont les applaudissements qui nous font chaud au cœur.
On a remercié ce soir-là et on remercie encore de tout cœur Mme Cawet, M. Gabriel et M. Philippe Remacle, l’auteur de la pièce. Merci à tous trois pour leur travail, leur patience et le temps qu'ils nous ont donné depuis le début de l'année.
Merci, bravo, et surtout à l'année prochaine !
Par Salomé Frémineur et Philco