Regard chrétien sur les migrants
Une rencontre attendue…
Il arrive dans le Collège sous bonne escorte, accueilli par son ami Simon Knapek (élève de 5e), son petit chien Chanel gambadant à ses côtés. Venu à la rencontre des condisciples de Simon au cours d’histoire, il nous offre un témoignage brûlant sur le thème de l’accueil des migrants. Il en sait quelque chose, lui qui a assisté à la très médiatisée réunion citoyenne de Walcourt organisée en octobre dernier pour informer la population sur l’installation d’environ 200 migrants dans les villages voisins de Thy-le-Château et Chastrès. La violence de certains propos, relayée par l’ensemble des médias, a nourri la peur au détriment du débat.
Qui est-il ?
Hadelin de Lovinfosse, anciennement curé de Durbuy, actuellement en charge des âmes de Walcourt. D’emblée, nous sommes captivés par cette présence forte, engagé, entière, ouverte et généreuse, qui nous raconte le quotidien des habitants de cette région rurale de la province de Namur et des résidents des deux centres d’accueil. Il met des prénoms, des histoires personnelles, sur ces foules que les médias nous laissent à voir, peu à entendre. Il explique, présente, dénonce, applaudit, met le doigt sur la complexité des fils de ces destins entremêlés. Il nous renvoie à nous-mêmes, à nos peurs, nos égoïsmes, au confort de nos sociétés qui préfèrent parfois repousser un problème plutôt que d’en faire une force. Il évoque l’islam, ses multiples facettes, la nécessité absolue du dialogue dans la compréhension de l’autre.
« Cultiver son petit plus »
Nous appréhendons le difficile parcours du migrant, ses découragements, ses espoirs, l’incompréhension dans son regard lorsqu’on lui intime l’ordre de s’intégrer, vite !, lui qui jusque-là ne songe qu’à survivre et faire survivre sa famille. Les simplismes sont évacués de la discussion et nous finissons par toucher le cœur du problème, sa dimension terriblement humaine, la question des valeurs, celles de l’accueil, de l’amour du prochain et de la miséricorde. Les propos d’Hadelin sont purs, il partage ses doutes, ses inquiétudes, les paradoxes auxquels il est confronté. A son contact, nous nous sentons plus forts, brûlants d’envie d’agir et convaincus que chacun d’entre nous, avec son petit « plus » vissé au fond du cœur, peut devenir une des gouttes dans l’océan évoquée par Mère Térésa. Merci à vous, Hadelin !
Il arrive dans le Collège sous bonne escorte, accueilli par son ami Simon Knapek (élève de 5e), son petit chien Chanel gambadant à ses côtés. Venu à la rencontre des condisciples de Simon au cours d’histoire, il nous offre un témoignage brûlant sur le thème de l’accueil des migrants. Il en sait quelque chose, lui qui a assisté à la très médiatisée réunion citoyenne de Walcourt organisée en octobre dernier pour informer la population sur l’installation d’environ 200 migrants dans les villages voisins de Thy-le-Château et Chastrès. La violence de certains propos, relayée par l’ensemble des médias, a nourri la peur au détriment du débat.
Qui est-il ?
Hadelin de Lovinfosse, anciennement curé de Durbuy, actuellement en charge des âmes de Walcourt. D’emblée, nous sommes captivés par cette présence forte, engagé, entière, ouverte et généreuse, qui nous raconte le quotidien des habitants de cette région rurale de la province de Namur et des résidents des deux centres d’accueil. Il met des prénoms, des histoires personnelles, sur ces foules que les médias nous laissent à voir, peu à entendre. Il explique, présente, dénonce, applaudit, met le doigt sur la complexité des fils de ces destins entremêlés. Il nous renvoie à nous-mêmes, à nos peurs, nos égoïsmes, au confort de nos sociétés qui préfèrent parfois repousser un problème plutôt que d’en faire une force. Il évoque l’islam, ses multiples facettes, la nécessité absolue du dialogue dans la compréhension de l’autre.
« Cultiver son petit plus »
Nous appréhendons le difficile parcours du migrant, ses découragements, ses espoirs, l’incompréhension dans son regard lorsqu’on lui intime l’ordre de s’intégrer, vite !, lui qui jusque-là ne songe qu’à survivre et faire survivre sa famille. Les simplismes sont évacués de la discussion et nous finissons par toucher le cœur du problème, sa dimension terriblement humaine, la question des valeurs, celles de l’accueil, de l’amour du prochain et de la miséricorde. Les propos d’Hadelin sont purs, il partage ses doutes, ses inquiétudes, les paradoxes auxquels il est confronté. A son contact, nous nous sentons plus forts, brûlants d’envie d’agir et convaincus que chacun d’entre nous, avec son petit « plus » vissé au fond du cœur, peut devenir une des gouttes dans l’océan évoquée par Mère Térésa. Merci à vous, Hadelin !