Une minute de silence en solidarité avec Bruxelles
Ce jeudi 24 mars, lors de la récréation, l'ensemble de la Communauté de Saint-Roch, en pensées solidaires avec les victimes et les proches des victimes des attentats de Bruxelles a partagé une minute de silence.
Quelques fragments du texte ««Mes excuses»: lettre à mon fils, à ma fille» de Béatrice DELVAUX, éditorialiste en chef au journal Le Soir, ont été lus en introduction à ce moment de recueillement collectif:
Après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. Cela fait 20 ans que je te mens. La chronique de Béatrice Delvaux.
Cher toi,
Ce matin, j’ai hurlé, en traversant notre ville du nord au sud. Je ne pouvais arrêter mes larmes. Je voulais me boucher les oreilles, je n’en pouvais plus d’entendre les sirènes.
[...]
Nous avons vu tomber les murs, les idéologies, les barrières et pas que commerciales. Moi, ta mère, j’ai profité de l’égalité croissante avec les hommes, de ces droits conquis et transcrits en lois. Moi, ton père, je n’ai pas dû faire mon service militaire dont j’ai vécu les derniers spasmes. Car l’heure n’était plus aux armées, mais aux consciences.[...]
[...]
Cher toi,
Après la colère, la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. De te demander pardon. Mais de te dire aussi que te sentir là, à mes côtés, me force à redresser la tête.
Et à croire à demain.
Quelques fragments du texte ««Mes excuses»: lettre à mon fils, à ma fille» de Béatrice DELVAUX, éditorialiste en chef au journal Le Soir, ont été lus en introduction à ce moment de recueillement collectif:
Après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. Cela fait 20 ans que je te mens. La chronique de Béatrice Delvaux.
Cher toi,
Ce matin, j’ai hurlé, en traversant notre ville du nord au sud. Je ne pouvais arrêter mes larmes. Je voulais me boucher les oreilles, je n’en pouvais plus d’entendre les sirènes.
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Nous avons vu tomber les murs, les idéologies, les barrières et pas que commerciales. Moi, ta mère, j’ai profité de l’égalité croissante avec les hommes, de ces droits conquis et transcrits en lois. Moi, ton père, je n’ai pas dû faire mon service militaire dont j’ai vécu les derniers spasmes. Car l’heure n’était plus aux armées, mais aux consciences.[...]
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Cher toi,
Après la colère, la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. De te demander pardon. Mais de te dire aussi que te sentir là, à mes côtés, me force à redresser la tête.
Et à croire à demain.