VOYAGE AU PAYS DES ROMAINS
Le jour de ma naissance, le monde s’ouvrait à mes yeux : tout était beau, tout était bien. Mais les années ont passé, entraînant avec elles le risque de sombrer dans un passéisme de mauvais aloi : avec le temps on peut s’aigrir : « C’était mieux avant…, de mon temps on…, les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient… » etc. Et face au miroir, on découvre, avec la barbe blanche, qu’on reproche surtout à ceux-ci – les jeunes - d’être ce qu’on n’est plus.
Un scarabée est mort dans un chemin près de la Via Appia, à la sortie de Rome. C’est là, dans ce décor bucolique où vivait, paraît-il, Alberto Sordi (encore un nom provenant du passé et que plus personne ne connaît) que je me résolus à l’admettre: nos jeunes sont bien, vraiment bien ! Et ils nous ont fait cadeau d’un véritable collier de petits plaisirs que je porte autour de mon cou avec reconnaissance.
Pensez donc: Chacun d’entre eux avait préparé méticuleusement la visite d’un monument ou d’une œuvre d’art et beaucoup furent d’un niveau supérieur; il est vrai que les œuvres que nous avons pu admirer étaient des fleurs de porcelaine dont leurs présentations nous ont pourtant permis d’inhaler les parfums, interdits à tous ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires. Certaines ont même osé aller plus loin, se risquant à jouer la passion du Christ sur la place Saint-Pierre sous les yeux médusés d’une vierge des pauvres en chair et en os: un peu de folie pour éviter trop d’académisme dans un voyage scolaire. Tant mieux, d’ailleurs, à l’avenir, je n’accepterai que les fous.
Le programme fut très varié: Visites de musées prestigieux, bien sûr, tels que ceux du Vatican ou du Capitole; le Forum, véritable musée à ciel ouvert ; les monuments antiques bien connus, du Colisée au Cirque Maxime en passant par le Panthéon; les monuments moins antiques mais incontournables comme la Fontaine de Trevi; les églises baroques dévoilant aux regards une statue du Bernin ou un tableau du Caravage (rien que ça!); mais aussi, comme j’y ai déjà fait allusion plus haut, une petite balade à vélo dans la campagne romaine avec découverte de thermes, mausolées, cirque et autres merveilles autour de la fameuse – mais peu carrossable – Via Appia.
Mais revenons à nos élèves. Je crois que Mme Decamps sera d’accord avec moi: outre le travail qu’ils avaient préparé, nous nous souviendrons longtemps de leur gentillesse, leur humour, leurs sourires. Pas de soupirs durant les visites; pas – ou peu - de lassitude durant les marches ou sur la selle (de vélo); de l’endurance et de l’attention – j’oserais même dire: de l’intérêt. Et, comme le disait Mme Simon aux élèves juste avant notre retour : aucune remarque disciplinaire n’a été nécessaire. Mme Simon qui fut à nouveau une extraordinaire complice de nos aventures romaines.
Pour conclure: on l’avait dit à nos élèves, on le leur dit à chaque fois : de leur attitude dépend la pérennité de ce voyage. Alors, oui! je recommencerai encore, nous recommencerons encore.
Et, bien entendu,… merci, Madame Berleur!
P.S.: Pour la bande annonce de ce voyage, quelques photos ont été placées sur le site, pour en écouter la bande son, taper « Voyage au Pays des Vivants » sur You tube.
Pensez donc: Chacun d’entre eux avait préparé méticuleusement la visite d’un monument ou d’une œuvre d’art et beaucoup furent d’un niveau supérieur; il est vrai que les œuvres que nous avons pu admirer étaient des fleurs de porcelaine dont leurs présentations nous ont pourtant permis d’inhaler les parfums, interdits à tous ceux qui n’ont pas les connaissances nécessaires. Certaines ont même osé aller plus loin, se risquant à jouer la passion du Christ sur la place Saint-Pierre sous les yeux médusés d’une vierge des pauvres en chair et en os: un peu de folie pour éviter trop d’académisme dans un voyage scolaire. Tant mieux, d’ailleurs, à l’avenir, je n’accepterai que les fous.
Le programme fut très varié: Visites de musées prestigieux, bien sûr, tels que ceux du Vatican ou du Capitole; le Forum, véritable musée à ciel ouvert ; les monuments antiques bien connus, du Colisée au Cirque Maxime en passant par le Panthéon; les monuments moins antiques mais incontournables comme la Fontaine de Trevi; les églises baroques dévoilant aux regards une statue du Bernin ou un tableau du Caravage (rien que ça!); mais aussi, comme j’y ai déjà fait allusion plus haut, une petite balade à vélo dans la campagne romaine avec découverte de thermes, mausolées, cirque et autres merveilles autour de la fameuse – mais peu carrossable – Via Appia.
Mais revenons à nos élèves. Je crois que Mme Decamps sera d’accord avec moi: outre le travail qu’ils avaient préparé, nous nous souviendrons longtemps de leur gentillesse, leur humour, leurs sourires. Pas de soupirs durant les visites; pas – ou peu - de lassitude durant les marches ou sur la selle (de vélo); de l’endurance et de l’attention – j’oserais même dire: de l’intérêt. Et, comme le disait Mme Simon aux élèves juste avant notre retour : aucune remarque disciplinaire n’a été nécessaire. Mme Simon qui fut à nouveau une extraordinaire complice de nos aventures romaines.
Pour conclure: on l’avait dit à nos élèves, on le leur dit à chaque fois : de leur attitude dépend la pérennité de ce voyage. Alors, oui! je recommencerai encore, nous recommencerons encore.
Et, bien entendu,… merci, Madame Berleur!
P.S.: Pour la bande annonce de ce voyage, quelques photos ont été placées sur le site, pour en écouter la bande son, taper « Voyage au Pays des Vivants » sur You tube.
Par J-L Georges