Saint-Roch Ferrières Saint-Roch Ferrières Photo Saint-Roch Ferrières

Le Défi des premières

Image de l'actualité C’en est un, vous savez !, un vrai, à la mesure d’un enfant de 12 ans, mais c’est aussi un défi quasi hors mesure pour une petite équipe de profs, qui ne sont pas des «pros» du monde du spectacle et dont le principal moteur est simplement l’enthousiasme. Avec quand-même une petite touche d’épice indispensable : le brin de douce folie !

L’idée ? Prendre en charge d’une manière privilégiée les benjamin(e)s de l’école et les aider à donner le meilleur d’eux-mêmes dans un projet de spectacle qu’il s’agit de préparer en un temps record.



Les moyens ? Essentiellement humains. Une petite équipe de profs aux charismes et aux talents complémentaires. Prêts aussi, si le projet les motive, à ne ménager ni leur peine ni leur temps : seul le résultat comptera ! Mais, bien sûr, la pilote du projet, Madame Anne Simonis, sait au départ qu’elle possède dans son jeu les atouts nécessaires… Philippe Remacle, qui trouvera appui chez Carol Sarlet, est un animateur-né. Il aime le théâtre, il a l’esprit vif, l’humour tendre et gentil. C’est ce duo charmant qui animera, et de quelle façon !
La technique, l’infrastructure : sans elle, tout s’écroule ! Pour cela, Guy Emonds-Alt est l’homme-clef. Il reste en coulisses, personne ne le voit, mais tout dépendra de lui. C’est du gros matériel, prêté en bonne partie par la Province, mais c’est aussi de l’équipement informatique et, en bout de course, tout se commandera du bout des doigts : impressionnant !
Un superviseur artistique : Luc Gabriel, l’homme de terrain présent sur tous les fronts, est sollicité partout et sait quasiment tout faire ( sauf peut-être extraire la cassette vidéo d’un caméscope… le détail qui fait que nul homme n’est parfait !)
Autour de ce noyau, des aides multiples pour les costumes, les accessoires, les répétitions, les aides ponctuelles…

Le résultat ? Un spectacle éblouissant et un temps fort de l’année où tous les benjamins du collège vivent une espèce de rêve merveilleux durant 24 heures ininterrompues. Car, au terme du spectacle… suivi d’un jeu de nuit, une chambrette d’interne, comme au bon vieux temps de Saint-Roch, les attend pour quelques heures d’un sommeil relatif, jusqu’à l’heure d’un petit-déj’, lui, particulièrement calme.

Le spectacle lui-même s’appuie sur le principe d’un défi inter-classes composé de six épreuves. Le centre d’intérêt choisi est le XVII ème siècle. «Défi, épreuves» : des mots qui, en fait, ne révèlent rien de belliqueux puisque le véritable objectif consiste à mieux souder chacune des classes et à inciter chaque élève à donner le meilleur de lui-même, au service des siens. C’est ainsi que les jeunes Saint-Rochîs se sont «affrontés» dans un play-back, une fable, un menuet, un exercice d’improvisation, une chorégraphie et un fil rouge où chaque classe ponctuait sa prestation par notre vieux chant traditionnel «Joyeux Enfants de Bernardfagne».

Les spectateurs, assis en rangs serrés, ne voient pas le temps passer, emportés qu’ils sont par un rythme très soutenu. Un grand écran, installé sur le côté de la scène, accentue et valorise tout ce qui se passe, même si l’on est assis tout au fond de la salle. Des séquences filmées les jours précédents ravivent l’intérêt de certaines épreuves, comme les fables, particulièrement appréciées pour l’originalité de leur mise en scène.
Un duo de charme, empreint de belles manières et de mots choisis comme à la belle époque du XVIIème, assure les enchaînements et veille à ce qu’aucun titulaire ne soudoye Monsieur le directeur, Président du jury, aux fins de favoriser sa classe : pralines et autres avantages en nature sont aussitôt révélés au public ! Philippe Remacle, appuyé par sa partenaire Carol Sarlet, rit, fait le coquin, esquisse un pas de danse, joue l’obséquieux, le niais, le galant, le raffiné, offre une coupe de champagne à une maman qui se prête au jeu, pleure enfin toutes les larmes de son corps pour annoncer que c’est déjà fini… Déjà ? Oui…
Non, pas pour nos joyeux potaches de première qui ne demandent quà prolonger ce beau rêve éveillé. Alors bon, un grand jeu de nuit, pour tenter d’épuiser les combattants… Mais il faudra attendre le petit déjeûner du vendredi pour avoir raison, enfin, de l’ardeur de nos petits Saint-Rochîs !

Le classement par épreuves

Prix de la fable : les 1A
Prix du play-back : les 1B
Prix du menuet (danse d’époque) : les 1C
Prix de la chorégraphie : les 1D
Prix de l’improvisation : les 1E
Prix du fil rouge : les 1F

Par Philco

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