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Théâtre à Saint-Roch, 5 ème année

Image de l'actualité C’était un pari un peu fou lancé, il y a cinq ans, par des professeurs: (ré)instaurer une tradition théâtrale au collège et initier une dynamique rendant des élèves de la première à la rhéto acteurs d’un projet phare. Des jeunes à la fois bénéficiaires des conseils avisés de professeurs passionnés et eux-mêmes, à leur tour, sculpteurs de nouveaux talents. Une utopie qui allait pourtant prendre vie et quelle vie!

notre photo: en répétition, professeur et élève, avec le même stress, complices d'une même aventure.

Une petite histoire façonnée de grands noms. On se souviendra d’Alexandre, de Violette, de Sylvain, de Sophie-Marie, d’Alice, de Salomé, de Thierry, de Pierre, de Frédéric, de Romain et de Margaux que les études supérieurs nous ont enlevés mais dont les esprits hantent nos planches. Des élèves, oui. Demandeurs et preneurs mais aussi, toujours, moteurs et généreux. Ceux et celles qui jouent aujourd’hui encore en sont les dignes successeurs !

Aussi, dison-le, de très nombreuses heures gratuites prestées par une équipe autant prodigue que soudée et à nouveau en première ligne. Les mises en scènes complices et intelligentes d’un Luc Gabriel dont certains disent qu’ils comptent aussi peu ses heures que ses kilos ( !), sa complice aux indispensables notes de déplacements et d’accessoires, la sympathique Madame Catherine Cawet, le grand sec de la bande, l’homme de l’ombre, aux mille talents techniques allant de l’éclairage d’ambiance à la confection de tentures cousues mains, Monsieur Guy Emonds-Alt et, bien sûr, l’auteur des textes, metteur en scène assistant, votre humble serviteur. Nous bénéficions également des talents de maquilleuse-habilleuse de Madame Carine Fernemont, toujours aussi partante que souriante.

Une Direction et un Pouvoir Organisateur qui disent oui. Sans soutien ni autorisation, rien n’est possible. Cette histoire-là est aussi une affaire de confiance et d’encouragements. Ils savaient que la demande était là. Ils étaient convaincus des bienfaits de l’école des planches pour les jeunes qui nous sont confiés. Ils ont donc ouverts les portes du collège à ce projet, acceptant l’absence de rentrée d’argent. Notre philosophie, en effet, nous pousse à apprendre à ces jeunes à offrir leur travail et, donc, à nous produire totalement gratuitement. Cela devient rare.

Enfin, ne les oublions pas, les parents et les amis, toujours venus en nombre assister aux représentations en soirée. Sans public, il n’y a pas de spectacle. Si la salle était restée vide, le théâtre aurait sans doute fermé ses portes, malgré l’enthousiasme des professeurs et des élèves.

Alors, on fait la fête? Non, on continue, en toute simplicité. Pourtant, cerise exquise sur le gâteau, pour notre cinquième anniversaire, nous avons doublé notre pari : inviter aussi sur scène des adultes de la communauté ! Et alors ? Bingo ! Onze adultes, professeurs et éducateurs, ont accepté de rejoindre les équipes de jeunes acteurs(trices). Des petits nouveaux au prochainement pensionné, ils (elles) ont relevé le défi et sont là, en toute simplicité. Pour en être, je peux témoigner de leur peur et de leur enthousiasme. Je peux aussi vous partager la joie des élèves de jouer avec leurs profs et leurs éducs. Quand on parle de la magie du théâtre, ce n’est pas une métaphore !


Et encore... pour cette année scolaire?

Nous montons «La plume du dindon», une comédie satirique en 5 scènes de Philippe Remacle.

C’est l’histoire de J.C.P., très célèbre auteur et réalisateur ayant reçus de nombreux prix littéraires et cinématographiques mais n’ayant pourtant jamais écrit la moindre ligne ! Le véritable auteur est son nègre et ce nègre est une femme ! Toutefois, Erica (dite « Rictus ») se sent bafouée dans son travail et, surtout, dans ses sentiments. Alors que les grands acteurs attendent leur rôle et trépignent, que les producteurs s’impatientent et que les éditeurs réclament le texte, la jeune femme entame une intelligente grève de la plume. Au bord du gouffre financier, JCP doit aussi faire face à ses ex-femmes et aux délires de ses enfants sans jamais perdre la face devant la presse curieuse.
Qui de la Plume ou du Dindon l’emportera dans cette double course aux sentiments et au succès ? La réponse sera sur scène les 06 et 07 mai prochains, à l’adresse habituelle !

Coté distributions, vous serez à nouveau particulièrement gâtés...
Lisez plutôt: (Troupe A / Troupe B)

Rictus : Agnès Martin (5b) / Axelle Stiepen (4a)
JCP : Quentin Saint-Georges (5d) / Monsieur Philippe Remacle
Mr.Michaux : Monsieur Damien Vanguestaine / Monsieur Léon Ernst
Aline : Mademoiselle Déborah Lecoq / Céline Monfort (4a)
Carole : Charlotte Nelissen (3a) / Camille Compère (5a)
Jérôme : Alexandre Gatellier (4e) / Anton Ciomac (4d)
Véronique : Mademoiselle Véronique Bodson / Madame Carol Sarlet
Jessy : Lara Beyer (3d) / Laura Pholien (4e)
Alain Troilon : Loïs Maloir (3d) / Marc-Antoine Hubert (6d)
Yvan Shnarp : Pierre Ghazarian (4e) / Matthieu Heneaux (3c)
Catherine Dancienne : Madame Pauline Thirifays / Madame Manuela Di Cioccio
Günter : Pierre-François Libioul (6a) / Monsieur Walter Berger
Minou : Florence Mottet (6c) / Madame Catherine Cawet
Eric : Sylvain Vandermeer (3d) / Noé Bureau (4e)
Barbara : Emilie Lejeune (4b) / Aleuna Macarenko (6d)
Sylvie : Céline Wibin (3a) / Florine Cerfontaine (4c)
Carmen : Madame Julie Vanballaer / Jeanne Breulet (5b)
Alice : Glézia Ruelle (1d) / Axelle Debras (1d)
Pierre : Denis Bodson (3c) / Audric Collette (6c)
Mamou : Alicia Rollin (5d) / Stéphanie Grosjean (4e)
Béatrice : Célie Cambier (3d) / Margot François (2b)
Martine : May Hermet (3b) / Nathalie Delbecque (3b)
Laurence : Camille Deleixhe (3e) / Salomé Laboury (3b)
Manon : Laura Saint-Georges (2e) / Margot Abinet (4d)

Mise en scène : Monsieur Luc Gabriel, assisté de Madame Catherine Cawet, de Madame Carol Sarlet et de Monsieur Philippe Remacle.
Technique : Monsieur Guy Emonds-Alts
Maquillages : Madame Carine Fernemont

Par Ph. Remacle

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